C.A.Peyratois : saison 69-70 (début)
Article mis en ligne le 6 février 2009
dernière modification le 25 février 2009

par Georges Rayet

Sixième saison en première division pour le C.A.P.

LE CHAMPIONNAT DE PREMIERE DIVISION


Depuis son accession à ce niveau, le C.A.P. a toujours occupé le haut du tableau. Sa réputation d’équipe très joueuse et portée sur l’offensive est tout à fait justifiée, mais plusieurs fois, quelques lacunes défensives lui ont couté le titre. Cette année sera-t-elle la bonne ?
Trois solides adversaires ne seront plus là : Felletin accède une fois de plus à la promotion de ligue, Auzances et Champagnat sont descendus en division inférieure. Ils sont remplacés par Boussac et Bénévent qui eux redescendent de PL et par un seul promu, Grand-Bourg.
Du côté des effectifs, on assiste au retour de Christian Houlbreque qui compense le départ de Pierre Decelle . Avec les trois frères Boiron, Michel, Georges et Robert la défense sera bien assurée. Dans les buts Contamine pourra suppléer au besoin Gérard Bouyer, et au centre du terrain, le capitaine Jean-Claude Auclair sera secondé par Dollain. Les attaquants Joseph Sgorlon, Alain Berger, Jean-Pierre Bouchet et Mathivat sont déjà redoutés par toutes les défenses creusoises.

Le dimanche 28 septembre 1969, pour le premier match de la saison le C.A.P recevait Bénévent :

La partie disputée sur le stade Fradet fut d’un bon niveau pour une rencontre de début de saison. Des deux côtés, on chercha à pratiquer un jeu ouvert et les défenses se trouvèrent souvent mises à contribution.
Peyrat-la-Nonière, qui présentait sa formation type, Bouyer gardant la cage, parvint rapidement à prendre l’avantage par Berger, puis domina jusqu’à la mi-temps. Bénévent égalisa, mais Berger, toujours aussi percutant, redonna l’avantage aux Peyratois . Cependant, les visiteurs ne jouèrent pas battus et réussirent une deuxième fois à égaliser.
Il faut noter que Sgorlon, qui avait brulé la politesse à son arrière, filait droit au but lorsqu’il fut fauché. On crut au pénalty, mais rien ne fut sifflé et les deux formations se quittèrent sans avoir pu se départager.

Le déplacement à Grand-Bourg se solda par une belle victoire 3-0. Ensuite, chez les “etoilistes” d’Azérables, il y eut comme l’année précédente, une avalanche de buts et encore une victoire 6-4. Et c’est ainsi que le dimanche 25 octobre après avoir écrasé Chatelus 6-1, le C.A.P occupait seul la première place.

La belle aventure se poursuivit avec encore des victoires sur l’A.S. Creuse et Boussac mais il restait encore quelques écueils. Les PTT avaient de l’ambition (match nul 2-2 à Peyrat) et La Souterraine en plein renouveau gagna 2-1 à domicile.
Au début du mois de février, après la victoire 4-0 sur Mérinchal, tout restait possible : le C.A.P occupait la troisième place avec un seul petit point de retard sur le premier. Une fois de plus, les attaquants Peyratois s’étaient mis en évidence avec 43 buts en 12 matches, mais nouveauté, la défense était cette fois la moins perméable de première division.

La suite du championnat fut beaucoup moins glorieuse, et il y eut une succession de défaites malencontreuses sur le même score (1-2) d’abord à domicile contre Azérables, puis à Gueret contre l’A.S. Creuse et enfin à Mérinchal.
Simultanément, et ces résultats en étaient peut-être la cause, une crise couvait au sein du bureau du club :

Malgré tout, le 4 avril 1970, avant la rencontre C.A.P- Bénévent, Monsieur Legrand soulignait que les Peyratois restaient en course pour le titre.

Maintenant, les Bénéventins n’ont plus rien à espérer ni rien à craindre ; la fin de saison revêt par contre le plus haut intérêt pour les Peyratois puisque, comme chacun sait, le titre peut encore leur revenir. Depuis leur accession en première division, les Peyratois ont toujours joué les premiers rôles, mais c’est la première fois qu’ils restent en course pour le titre, si près du but.
Devant la défense bénéventine commandée par Blondet, l’attaque peyratoise se doit de tout tenter pour passer et elle va retrouver son ailier gauche Sgorlon, lequel apportera dynamisme et punch, tout en constituant un stimulant pour toute l’équipe. Avec son compère Berger, Sgorlon a mis la plupart des défenses en difficulté et celle des Bénéventins n’échappera pas à la règle.

La défaite fut indiscutable (3-0) et les belles illusions s’envolèrent. Comme le cœur n’y était plus, le C.A.P perdit les deux derniers matches à domicile, il est vrai contre les deux premiers : 1-0 contre les PTT futurs champions et 3-1 contre La Souterraine.
Il fallut donc se contenter une fois de plus de la troisième place.....