C.A.Peyratois : saison 69-70 (fin)
Article mis en ligne le 26 février 2009
dernière modification le 19 novembre 2009

par Georges Rayet

Un petit tour et puis s’en va

Le premier novembre 1969, pour le troisième tour de la Coupe du Centre-Ouest le C.A.P. était opposé à l’équipe de Neuvic-Entier : par un curieux hasard ( le tirage au sort était certainement orienté ), se trouvaient opposées deux équipes en tête de leurs championnats respectifs de première division, l’un pour la Creuse et l’autre pour la Haute-Vienne. Mais les motivations semblaient différentes :

Dans le passé, Neuvic-Entier s’est maintes fois distingué en Coupe du Centre-Ouest. Des équipes comme Gouzon, Lubersac, PTT Guéret, Eymoutiers se sont inclinées devant cette formation. Les Peyratois vont bien se déplacer au complet, mais pour eux, l’objectif essentiel, c’est le championnat. Auclair et ses camarades, qui se sont mis en vedette eux aussi à maintes reprises dans cette Coupe, ne rechercheront pas la victoire à tout prix.
Pour beaucoup Neuvic-Entier partira favori, avec l’avantage de jouer devant son public.

L’écart entre les deux formations n’était sans doute pas énorme, et le C.A.P. s’inclina 2-1. Pas de belle aventure cette année là !

La réserve manque de ressources

Après une bonne saison sous la houlette d’Eugenio Favalessa, la réserve évoluait pour la première fois en deuxième division, situation sans doute plus motivante, avec un niveau de jeu plus attractif.
L’effectif de début de saison semblait à la hauteur de l’évènement. Par exemple, étaient convoqués le 26 octobre pour un déplacement à Lavaveix :
Mollas, Bouchet J, G et J-P, Cappelleto, Troubat J, Boiron J-C, Favalessa, Ribot, Gasnier, Monglon, Laumay, Rigaud.

C’est pourquoi le résultat du deuxième match, ainsi imprimé dans la Montagne ne peut être que le résultat d’une faute de frappe !

La saison fut difficile et l’équipe resta très longtemps lanterne rouge, avec des scores jugés sévères !
Commentaire du 14 février :

Les réservistes de leur côté iront à Felletin. Dimanche dernier, Favalessa et ses camarades se présentaient à neuf à Saint-Georges et furent sévèrement battus. Il est regrettable de constater que certains réservistes ne veulent pas faire l’effort de répondre aux convocations afin d’essayer d’améliorer une situation qui devient de plus en plus critique.
Demain la tâche sera encore difficile, mais espérons au moins que l’équipe se présentera au complet.

Le malheur des uns fit le bonheur des autres et la réserve d’Aubusson en déclarant forfait permit au C.A.P (R) de sauver sa place en deuxième division.

2 aout 1970 : grand match de gala

Cette équipe des Girondins n’avait certes pas le niveau actuel, mais elle venait de terminer quatrième du championnat de première division, et comptait dans ses rangs quelques célébrités comme Rostagni et Simon.
Les exigences financières au début des pourparlers n’étaient pas extraordinaires ( 14 000 francs ), mais notre ami Jean-Claude avait réussi à imposer un pourcentage sur recette ( 50% sur les entrées ) avec minimum garanti de 6000 francs.
Comme d’habitude, un gros effort de publicité avait précédé cette grande manifestation, avec entre autres une voiture radio conduite par Jean-Michel Ageorges, qui, la veille et le matin même, devait “arroser” une grande partie du département.
Mais en fait d’arrosage, c’est le ciel qui s’en chargea et le succès populaire fut mitigé : un millier de spectateurs environ.