La commune en 1820 : Luzier et Ravayat

Suite (et fin ?) du Tour de la Commune en 1820 avec les villages de Luzier et Ravayat

Article mis en ligne le 4 juin 2020
dernière modification le 9 juin 2020

par Georges Rayet

Luzier

En 1820, le village comptait une dizaine de foyers et environ 50 habitants (55 exactement en 1866 !). La départementale D993 n’existait pas, et l’on devait se contenter des 3 chemins bien visibles sur la carte menant à Angly, au Mazeau et à Chez-Raynaud.

Luzier en 1820
Luzier en 2019
A Luzier (maison Giry)

La première maison en venant d’Angly appartenait à Jean Giry. Les bâtiments ont subi de grosses transformations mais il subsiste un superbe linteau.

En descendant vers le centre du village, sur la parcelle 290, la maison Panalier qui appartenait alors à Jean Combe possède elle aussi un bien curieux linteau.

A Luzier (maison Panalier)

En prenant le chemin qui descend au Mazeau, il y avait à droite la grange de Jean Combe, puis 3 maisons mitoyennes appartenant à Michel Boussageon, François Grandon, le sabotier, et Arnaud Perchier des Boueix.

Plus bas à gauche du chemin se trouvaient la maison et la grange de Gabriel Chabredier, et tout au bout 3 bâtisses appartenant à Jean Conchon.
Il reste une maison sans chemin d’accès, en bas de la carte au numéro 305. C’est ici qu’habitait Pierre Belleteix dont la petite fille épousa Augustin Chamaly.

Ravayat

Ravayat en 1820
Ravayat en 2018

Ce village était déjà à l’écart des grandes voies de circulation : pas un chemin direct pour aller voir les voisins de Luzier ou Chez-Raynaud ! Il y avait pourtant une douzaine d’habitations et environ 60 habitants. Deux siècles plus tard, après avoir failli disparaître, le village a retrouvé quelques habitants et un peu d’animation.

En descendant du Nord, en haut de la carte, le grand bâtiment tout en longueur appartenait à Jeanne Moreau héritière de Jacqueline Dutromp et mariée à Marien Franc. Ici habitèrent les familles Franc, Dubois et Cabournaud, dont Marie-Françoise-Adeline qui épousa François-Xavier Parry en 1885. De cette union naquit François-Gabriel qui habita longtemps près de l’école de Peyrat. Mais, après la mort d’Adeline Cabournaud en 1892, François-Xavier se remaria avec Marie-Joséphine Sauzet et ainsi naquit André Parry, père de Chantal.

Un peu plus bas, à droite sur la carte, on trouve une deuxième série de bâtiments (maison, granges, étables) qui appartenaient à Jean Mege, lequel se maria trois fois et eut la bonne idée de nommer ses fils Jean ! Parmi les héritiers successifs on trouve des Mege, Dufour, Moreau et Charles. En 1908, Mélanie Charles, petite-fille de Marguerite Mege, épousa Henri Placide. Ainsi naquit André ancien joueur et fidèle spectateur du CAP.

Un peu plus bas, au numéro 699, le propriétaire s’appelait Pierre Sauzet. Il y eut ensuite Sébastien, Joseph, Pierre et enfin Maurice, époux de Marie-Félicie Bujadoux, dont les filles Angèle et Germaine se marièrent à Gabriel Parry et Aimé Bujadoux. Pour rappel, la soeur de Maurice, Marie-Joséphine Sauzet avait épousé le père de Gabriel... Comme je l’ai un peu suggéré, ce village était plutôt replié sur lui même, mais je rassure ceux qui ont essayé de suivre : aucune consanguinité avant le troisième degré !

A Ravayat

De l’autre côté du chemin au 693 se trouve la maison de Léonard Beaudeau, mitoyenne avec une grande grange appartenant à Jeanne Vincendon. C’est là que se trouve ce magnifique linteau.
Jeanne Vincendon épousa en premières noces Sébastien Dutromp
propriétaire de la maison 649.

Pierre Alhéritière, de Chez-Raynaud, possédait la dernière maison du village au 690. C’est ici que vécurent Anne Dutromp, puis Marie Tartary, Henri Bayle et enfin Paul Bourriquet dont le fils André, dit "La Vieille" , joua lui aussi au CA Peyratois dans les années 50. Détail amusant pour son neveu, Thierry Labonté, dit "La Lièbre" , actuel résident du village !

La maison 651 était celle de Jean Lejeune et Marie Martin. Mais leurs 4 enfants ont sans doute choisi de vivre ailleurs...