D. 8 juillet 2018 : randonnée à la découverte des poulaillers de plein champ

Dimanche matin 8 juillet 2018, la section "Patrimoine" de l’EC Peyrat-23 a organisé une randonnée pédestre à la découverte de poulaillers de plein champ sur le secteur de La Mazère.

Article mis en ligne le 16 juillet 2018
dernière modification le 20 juillet 2018

par Daniel Grosvallet

Dimanche matin 8 juillet 2018, la section "Patrimoine" de l’EC Peyrat-23 a organisé une randonnée pédestre à la découverte de poulaillers de plein champ sur le secteur de La Mazère.

L’arrivée du groupe au château du Chiroux

Environ 25 randonneurs avides de découvertes ont répondu à l’invitation de l’Étoile Cycliste Peyrat-23. Ils n’ont pas été déçus. Plusieurs de ces constructions présentent une particularité architecturale : elles n’ont pas de toit traditionnel.

Adossées à une paroi rocheuse, c’est une voûte en garnit partiellement enterrée qui fait office de couverture. Sont-elles nées de l’imagination d’un seul constructeur ? Ou bien est-ce une particularité architecturale propre au village ? Il sera certainement difficile de le savoir : les "anciens" du village ont malheureusement emporté avec eux les "histoires" de leur jeunesse, faute de les avoir interrogés à temps...
Ces bâtisses étaient-elles uniquement à usage de poulailler ? Ou servaient-elles aussi d’abris de bergers ? Voire de refuge en cas d’attaque ?

Nichoirs

Ou encore, l’une d’entre elles, située dans le bois du "rocher du Gâteau", peut-être de construction plus récente, a-elle été édifié à l’époque de la Résistance pour servir de cache d’armes et de munitions ? Une autre hypothèse a été avancée : ce pourrait être un dépôt de poudre pour une carrière de granit exploitée lors de l’immigration italienne, ce qui expliquerait sa forme massive, sa couverture en longues pierres en granit et l’absence de nichoirs. Les participants se sont posés beaucoup de questions, mais sont restés sur leur faim...

Au premier plan, le pigeonnier du château du Chiroux


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Le périple s’est terminé au Chiroux avec la visite du... pigeonnier du château. Son propriétaire, Jean-Jacques Masfrand, s’est fait un plaisir de le présenter dans les moindres détails.

Les boulins à l’intérieur du pigeonnier