La commune en 1820 : La Chassagne, Chaux, Violut.
Article mis en ligne le 27 octobre 2015
dernière modification le 25 novembre 2015

par Georges Rayet

En 1820, ces trois domaines appartiennent au marquis François Jean de Courthille de Saint Avit, propriétaire depuis 1812 du château de La Voreille , et maire de la commune de 1816 jusqu’à sa mort en 1830.

La Chassagne

Les deux bâtiments représentés avec des points rouges, ne sont pas des habitations et sont désignés comme masures.
Il y a pourtant des familles de métayers habitant à La Chassagne avec notamment les enfants de Gilbert Bretagnon : d’abord Françoise et son époux Pierre Legate, ensuite Marien et son épouse Marguerite Tarrier, puis François et son épouse Marguerite Pigeon.
Jacques Legate, frère de Pierre et mari d’Anne Bretagnon, était garde forestier sur le domaine de la Voreille, résidant le plus souvent à Epys..

Chaux

Ne cherchez pas, il n’y a pas encore d’étang à Chaux ! Pas de guinguette ni tout ce qui a été créé par la famille Martin.
Dans la maison 800 habite Louis Cruchant et son fils Louis. Ils ont succédé à François Tarrier aidé par son fils François. Comme vous le constatez, on était métayer de père en fils, et pour faire plus simple on gardait le même prénom.

Violut

La situation de "Viollas" n’est pas celle que nous connaissons, avec les maisons Troubat alignées au bord de la route. Il n’y a qu’une brande bâtisse, aujourd’hui détruite, maison grange étable à l’angle d’un chemin qui va à l’est vers le moulin de Charteron et au Sud vers La Chassagne. Sur une photo aérienne, on peut retrouver son emplacement 300 m à l’est de la grange actuelle. La route menant directement du bourg de Peyrat à Haute-Serre n’existait pas.
En 1820, Pierre Picaud est métayer à Violut. Il prend la suite de la famille Dubois qui avec Philippe, Etienne, et Marguerite avait occupé les lieux lorsque les Roche Dragon étaient propriétaires.